J'aime : L'église Sainte-Cécile, magnifique et c'est tout.
Ce n'est pas une plaisanterie, le village est à l'agonie, faute d'avoir une équipe municipale à la hauteur qui depuis 30 ans n'agit que pour ses propres intérêts (mensonges, favoritisme, passe-droit, mépris, promesses et intimidation à des fins électorales...)
Les loupianais en ont assez de voir sombrer leur village, dirigé depuis l'ombre par une main pernicieuse ; par crainte, ils préfèrent rester silencieux.

À améliorer : Gestion de la ville : une gabegie financière masquée exacerbée par l'incompétence flagrante et avouée des élus :
- des études faites en interne et doublées en externe et qui coûtent cher, un camping qui ne rapporte rien par une philanthropie revendiquée , un musée insignifiant qui subsiste grâce aux subventions (caprice et fierté de l'ancien maire), des employés municipaux sous-occupés , des travaux aussi gigantesques qu'inutiles, mal gérés et mal réalisés qui sont faits, puis défaits puis refaits et qui coûtent très cher (trottoirs, stop mis puis enlevé, des dos d'ânes pas aux normes, des aménagements fraîchement faits et à refaire, des quartiers entièrement délaissés, un sens de circulation ubuesque, des logements dans la zone artisanale qui sont loués "sous le manteau" en habitation et qui échappent à l'impôt, des décisions incompréhensibles comme ce PLU adopté à l'aveugle par des incompétents et des menteurs, qui impose une urbanisation concentrée et démesurée, développement qui devait se faire à l'Est et qui se fera à l'Ouest (une zone inondable qui devient miraculeusement constructible et un lotisseur unique qui achète tout à bas prix), 90 logements, 1 route, 2 ronds-points, une circulation d’enfer sur une bande exiguë qui vont défigurer le paysage, détruire la faune et la tranquillité de ses habitants, à 2 pas de l'A9, vouée à être élargie, et de la future LGV.
Les commerces ferment ou agonisent : les artisans s'installent dans les communes limitrophes, les commerçants se sentent abandonnés. Les travaux dans le centre ville pour 250 m de chaussée ont duré cette année d'avril à décembre, les mettant exsangues. Et ce n'est pas l'urbanisation éloignée du centre ni la construction du Lidl sur la colline d'en face qui va arranger leur chiffre d'affaires.
Sécurité et délinquance : des trottoirs laissés à l'abandon depuis des années dissuadent les déplacements à pied. Quant aux trafics de drogue ils se multiplient, les trafiquants arrivés de Mèze en conquérants intouchables ont envahi le village et le nouveau quartier de la Marausse, attirés par une clientèle toujours plus nombreuse. C'est de notoriété publique, les points et les heures de ravitaillement sont connus de tous mais la municipalité laisse faire. Et qu'attendre de l'afflux des 350 nouvelles personnes (90 logements dont 30 sociaux) qui devraient être casées entre le collège et l'A9 ? Tout comme le camp de gitans sous l'A9 qui se développe ; la mairie ne fait rien.
Les transports : Loupian n'est même plus indiqué à la 1ère entrée en venant de Bouzigues. Le sens de circulation invite le visiteur et l'autochtone à éviter le centre du village. Le stationnement est devenu un enfer, éloignant un peu plus la fréquentation du centre. Les bus ont eu bien du mal à s'adapter aux nouveaux aménagements urbains (manque de place pour les manœuvres, dos d'ânes non règlementaires non signalés)... D'autant qu'il est question que la ligne 103 ne passe plus à Loupian et qu'un bus soit mis à disposition des loupianais en direction du entre commercial de Balaruc pour 1 ou 2 euros. Les commerces du centre village vont être encore pénalisés.
Les services et équipements publics : l'ouverture de la poste depuis 3 ans ne cesse de se réduire. Un pôle médical a réussi à s'installer ; est-t-il vraiment fréquenté ?
Voilà un aperçu de ce qui est négatif à Loupian.
Les notes que j'attribue illustrent la dégradation de l'attractivité de Loupian et traduisent l'amertume et le désespoir de nombreux loupianais. En 20 ans ce village a perdu son âme, son charme, ses commerces et son dynamisme.
C'est le cri d'un cœur qui souffre que j'exprime ici, témoin impuissant de la déliquescence nauséabonde provoquée par quelques pantins et marionnettistes.